La séance avec Nathalie Brion, Thérapeute à Maisons-Alfort

L’arrêt du tabac représente une demande fréquente en hypnothérapie.

Pour certaines personnes, le tabagisme représente une habitude sans signification particulière. Pour d’autres personnes, la cigarette permet d’étouffer la colère, l’anxiété ou d’autres émotions désagréables souvent dues à des problèmes non résolus liés au passé ou au présent.

Parfois, cela peut conduire le praticien à proposer de travailler sur ces éléments avant l’arrêt du tabac proprement dit afin que cet arrêt puisse être réellement définitif.

Le changement d’une habitude se faisant en 21 jours, je propose un accompagnement à l’arrêt du tabac en 3 séances, espacées idéalement d’une semaine.

Souvent, une seule séance suffit. Parfois, l'arrêt est progressif. Il est important que chacun respecte son rythme.

Des taches thérapeutiques peuvent être proposées entre les séances afin de soutenir le processus de libération du tabac.

Quelle soit articulaire, gynécologique, intestinale, dermatologique ou autres, ponctuelle ou chronique, aiguë ou « sourde », expérimenter la douleur est une expérience toujours difficile. Des affects négatifs accompagnent souvent l’expérience de la douleur, pouvant conduire parfois – surtout lors de douleurs chroniques – à de la dépression. Le corps se tend et a du mal, par la suite, à se détendre. Des phénomènes d’anticipation négative de la douleur se mettent en place et des croyances négatives s’installent.

Certaines douleurs sont considérées comme psychosomatiques, c’est-à-dire trouvant leur source dans des causes psychologique, émotionnelle ou inconsciente. Ainsi en est-il pour le syndrome de l’intestin irritable, l’algodystrophie, la fibromyalgie, la migraine, les douleurs fantômes ou encore la dysménorrhée fonctionnelle (menstruation douloureuse).

L’hypnose, dont une des premières applications avant la découverte de l’éther et du chloroforme, a été l’atténuation ou la suppression de la douleur au cours d’actes chirurgicaux, s’avère très utile dans le processus d’accompagnement, de même que les autres approches visant à la gestion de l’affect.

Et comme pour la question du poids dans le point précédent, il est parfois nécessaire d’aller chercher en hypnose les causes inconscientes de l'apparition ou du maintien des douleurs lorsque ces causes  n’apparaissent pas clairement à l'état de conscience habituel.

Parmi les troubles sexuels peuvent être cités : les troubles du désir, la frigidité, l’anorgasmie, les douleurs pendant les rapports sexuels sans cause organique ou encore le trouble érectile. Certaines personnes consultent également à cause de leur difficulté à vivre leur orientation sexuelle, de quelque nature qu’elle soit.

Il n’est souvent pas facile de consulter sur ces aspects-là, tant cette sphère est vécue comme intime et les troubles vécus comme, parfois, honteux.

Non seulement la personne est confrontée à ses difficultés, mais la plupart du temps elle doit également faire face à la réaction ou au jugement de son partenaire dont la vie sexuelle est également impactée.

Comme pour toute problématique, il est important de vérifier auprès d’un médecin qu’il n’existe pas d’origine organique à ces difficultés. Je ne saurais trop conseiller, par ailleurs, de consulter également un sexologue dans le cadre d’un travail de couple. En effet, il est important d’établir - ou de rétablir - de bonnes relations entre les partenaires sur ce sujet si délicat.

Passées ces premières étapes, il est possible de recourir à l’hypnothérapie intégrative avec succès pour retrouver une sexualité épanouie.

Cette catégorie regroupe des demandes très variées, telles que : se débarrasser de sa jalousie, gérer ses excès de colère, apprendre à exprimer ses émotions, s’affirmer davantage, apprendre à faire face aux conflits, communiquer de manière plus aisée, savoir convaincre, se sentir plus à l'aise au sein d'un groupe, etc ..

Nous passons une bonne partie de notre vie en relation avec les autres, que ce soit dans notre cercle familial, scolaire, professionnel ou amical, ou encore dans le cadre de nos relations affectives ou intimes.

Se connaître, apprendre à gérer ses émotions en public, à s’exprimer de manière respectueuse vis-à-vis de soi-même et des autres, à avoir de l'impact dans ses paroles et ses allocutions face à un auditoire, bref se sentir pleinement soi et à l’aise dans ses relations demandent parfois des efforts et un travail sur soi. Il faut, dans certains cas, déconstruire des schémas hérités de l'éducation ou du passé et modifier des croyances sur soi-même et sur les autres.

Les différentes approches thérapeutiques, la connaissance et l’utilisation de la communication non violente (CNV) ainsi que l’apprentissage de techniques de gestion de ses émotions et d’affirmation de soi permettent de répondre aux objectifs des personnes venant consulter sur ces sujets.

Il m’est arrivé fréquemment d’être sollicitée par des étudiants en médecine ou bien en magistrature afin de leur permettre d’être plus performants à leur concours.

De la même manière, j’ai reçu des personnes souhaitant réussir leur permis de conduire après l’avoir déjà passé au moins une fois et avoir échoué. J’ai également accompagné des personnes en vue de leur prise de parole en public lors d’un évènement important, ou bien pour augmenter leur chance de succès lors d’une compétition sportive.

Ce souci des résultats et de la performance commence de plus en plus jeune, dès le collège parfois. La pression vécue dans le cadre scolaire, notamment au moment des orientations, la peur de se tromper et de faire de mauvais choix pour l’avenir, tout cela ajoute un poids, un stress important sur les épaules des élèves comme sur celles des parents qui ont peur de mal faire ou qui se sentent parfois impuissants face au système.

C’est pourquoi, quel que soit la demande en terme de performance ou de résultat, l’élément primordial est avant tout et essentiellement de développer la capacité à gérer son propre stress, à prendre le recul suffisant pour savoir ce que l’on veut vraiment, et à retenir ce qui est bon pour soi.

De plus en plus de personnes ont déjà expérimenté le fait de revisiter en hypnose leur vie intra-utérine et leur naissance. C’est rarement une demande de consultation en tant que telle, sauf quand la personne a connaissance d’un fait marquant et traumatisant en lien avec cette période de sa vie, vécu par elle-même ou par ses parents.

Le plus souvent, cette revisite se fait dans le cadre de l’accompagnement d’une thérapie de fond, surtout si la partie du questionnaire que je fais remplir en début de processus indique des évènements importants lors de ce moment de la vie de la personne.

Néanmoins, il m’arrive parfois de proposer ce travail sur la vie intra-utérine et sur la naissance lors de demandes ponctuelles de thérapie brève lorsque le symptôme pour lequel la personne vient consulter est susceptible de trouver son origine dans cette période de sa vie. Cela a pu être le cas, par exemple, pour une personne souffrant de crises d’angoisses inexpliquées pour lesquelles aucune autre origine n’a pu être détectée.

Revisiter sa vie intra-utérine et sa naissance ne veut pas dire la revivre en tant que telle. La majorité d’entre nous n’en n’ont aucun souvenir et rares sont les images qui apparaissent durant le processus. Par contre, l’expérience montre que les sensations et émotions, ainsi que certaines croyances peuvent déjà exister.

L’une des problématiques fréquente rencontrée est l’identification du fœtus / du bébé aux émotions de sa mère, comme si elles lui appartenaient en propre. Il est important à ce moment-là – surtout s’il y a eu des évènements significatifs vécus par la mère durant sa grossesse - de permettre de rendre à chacun les émotions qui lui appartiennent et ainsi au bébé de se séparer de celles qui ne lui appartiennent pas.

Les approches à disposition permettent de faire cela en douceur.